Au cours d'une discussion, certaines paroles peuvent résonner en nous. Que penser d'une phrase comme « souvent nous sommes trop peu fiers de nos accomplissements professionnels », se demande Wim Van Heesbeke, Chief Information Officer pour MUTUAL-IT. « J'ai imaginé un slogan qui réunit ces deux éléments : Be Pro(ud) ». Il faut dire que le département informatique des Mutualités libres a l'habitude de soulever des montagnes au quotidien. Sophie Verstrynge, Head of Infrastructure & Operations, nous fait part d'un chiffre éloquent : « Environ six millions de Belges interagissent avec nos systèmes sans même s’en rendre compte. Autant dire que notre excellente collaboration avec LCL Data Centers a toute son importance. »
Le département informatiques des Mutualités libres (MUTUAL-IT) est une véritable coupole qui, non contente de servir sa propre organisation (Helan en Flandre avec un million d'affiliés, Partenamut à Bruxelles et en Wallonie avec 1,2 million d'affiliés et la Freie Krankenkasse dans les cantons de l'Est), travaille également avec des mutualités concurrentes. Wim Van Heesbeke : « Cela fait bien huit ans que les Mutualités neutres nous confient l'ensemble de leurs services informatiques. La Mutualité chrétienne compte littéralement sur nous, puisque nous nous occupons de leur moteur de calcul pour tout ce qui est incapacité de travail, un mécanisme très complexe. Nous sommes également sous-traitants de la Mutualité libérale depuis le 1er janvier 2024 ».
« Au total, ce sont les données de six millions de Belges qui passent par nous pour les revenus de remplacement en cas d'incapacité de travail », explique Sophie Verstrynge. « Les pharmaciens passent aussi par nous pour déterminer le statut d'assurance des patients et ainsi déterminer le prix des médicaments. Tout cela en un clin d'œil par le biais de notre système. Il en va de même pour les médecins, les dentistes, les orthophonistes, les hôpitaux et de nombreux autres prestataires de soins de santé. Nos systèmes doivent être performants en permanence. »
Mais il n'y a pas que le remboursement des consultations médicales et des médicaments, mission la plus connue des mutualités. « Nous sommes un très gros payeur de revenus de remplacement », précise Sophie Verstrynge. « À l'heure où je vous parle, il y a en Belgique plus de malades de longue durée pris en charge par les mutualités que de chômeurs. Nous avons donc besoin de systèmes très solides, car le moindre pépin informatique a des répercussions réelles sur la vie des gens. Tous les membres de notre organisation sont particulièrement conscients du fait que notre activité s'accompagne d'une grande responsabilité ».
Alors que le paysage mutualiste en Belgique a longtemps été morcelé, l'heure est désormais à la coopération et les grands acteurs opèrent de manière plus centralisée. Pour éviter que la consolidation entre tant d'organisations sociales complexes ne tourne au casse-tête informatique, Wim Van Heesbeke et son équipe de 400 personnes appliquent le principe Adopt. « Nos systèmes doivent nécessiter le moins d'adaptations possible. Plutôt que de faire du sur-mesure pour nos clients, notre volonté est de proposer un environnement central. La différentiation qui fait l'identité de toute mutuelle passe par les applications front-office. Les clients voient donc différents logos, différentes couleurs, différents positionnements des fonctionnalités..., mais on trouve en arrière-plan des configurations standardisées pour assurer la prise en charge technique. Plus c’est simple, mieux c’est, car notre environnement informatique est déjà suffisamment lourd et complexe en lui-même ».
Sophie Verstrynge : « Le département informatique a une double responsabilité : nos systèmes doivent fonctionner sans faille, et en même temps nous devons investir dans l'innovation, de nouvelles applications, la sécurité des données... Nous essayons de fournir autant d'outils que possible pour que les mutualités fonctionnent de manière optimale ». La sécurité des données est un incontournable quand on travaille avec les données médicales de millions de personnes. « Nous sommes intransigeants en la matière », explique Wim Van Heesbeke. « Mais le RGPD a aussi un rôle important : quelles données pouvons-nous communiquer à qui et à quel moment ? Les mutualités utilisent également de plus en plus les données pour promouvoir activement le bien-être et guider les membres dans leurs soins de santé, tout en limitant les charges administratives au minimum ».
MUTUAL-IT fait confiance à LCL Data Centers depuis 2016, et pour plus d'une (bonne) raison. « La connectivité avec le cloud et les acteurs traditionnels des télécommunications est essentielle pour nous, tout comme la stabilité d'un système robuste », souligne Sophie Verstrynge. « L'emplacement des centres de données a aussi joué un rôle. Nous opérons depuis Anderlecht, de sorte que les sites de LCL à Alost et Diegem sont idéalement situés pour bien répartir les risques, sans devoir faire de compromis sur la performance. La proximité facilite également l’exécution des interventions par nos soins. Outre toute l'expertise technique que LCL apporte en tant que centre de données Tier 3 – notre parcours ensemble est, jusqu’à présent, un sans-faute – nous attachons une grande importance au fait de ne pas être un numéro anonyme. Si nous avons une question ou besoin d'un service, nous savons que LCL nous aidera à trouver des solutions. L'importance de cette compatibilité humaine est inestimable pour travailler ensemble sans heurts et en toute confiance. On sait à qui on a affaire de part et d'autre ».
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