Lorsqu'une entreprise décide de passer d'installations sur site à un centre de données, de nombreuses conditions pèsent dans la balance. Le durcissement des directives relatives à la gestion et à la sécurité des données exige un stockage des données de qualité élevée. Black Tiger Belgium, société de logiciels spécialisée dans l'exploitation des données personnelles et les questions de RGPD, a relevé ce défi. La récente acquisition de Bisnode Belgium est clairement un pas vers la croissance voulue pour devenir un leader européen, et même mondial, dans la gestion éthique des données personnelles. Impossible de laisser leur centre de données de côté.

Opération Innovation
Christophe De Brabanter a été responsable de l'ensemble du processus : « Notre centre de données sur site avait une vingtaine d'années. Au fil du temps, il est évident que pas mal de choses ont évolué tant sur le plan des attentes des clients et des technologies que des réglementations environnementales. La direction nous avait demandé de chercher un nouveau site d'activité, où l'accent serait mis sur la partie bureau. S'il faut en plus emporter un centre de données local dans les bagages, la recherche devient beaucoup plus complexe. Nous avons alors commencé à envisager la possibilité de dissocier la partie bureaux et le centre de données. »

Une solution durable
Quelques conditions essentielles avaient été établies pour ce nouveau centre de données. « Étant une entreprise très intensive en données, nous recherchions une configuration particulière avec une séparation des salles clients et de l'hébergement des serveurs. Sachant que nous sommes constamment audités, nous voulions éviter tout problème à cet égard. », explique Christophe De Brabanter.

La sécurité et la certification du centre de données étaient également des aspects primordiaux pour Black Tiger Belgium. Christophe De Brabanter : « Nous voulions atteindre au moins le niveau que nous avions sur site ; comme la barre était déjà très haute, il n'était pas question de consentir le moindre compromis sur ce point. LCL était l'interlocuteur qu'il nous fallait, car il offre la certification par défaut pour tous ses centres de données. Les centres de données de LCL sont en autres classés niveau III, ce qui représente le plus haut niveau de continuité des activités qu'un centre de données puisse offrir en Belgique. » 

Dans une perspective d'avenir, il était également essentiel pour Black Tiger Belgium que le nouveau centre de données réponde aux objectifs climatiques. LCL est membre du Climate Neutral Data Centre Pact (CNDCP) qui vise à rendre les centres de données de l'Union européenne totalement neutres sur le plan climatique d'ici 2030. Autrement dit : efficacité énergétique, énergie verte, conservation de l'eau et recyclage de la chaleur. « Ce que LCL pouvait apporter sur le plan environnemental était un point crucial pour nous. Dans l'ensemble, j'ai compris dès le départ que LCL présentait un profil unique sur le marché belge. », souligne Christophe De Brabanter.

Du local au distant
Lorsqu'il est apparu que LCL pouvait répondre à un grand nombre des besoins, le processus de migration vers un centre de données externe a été lancé. « Pour la première fois, le centre de données ne sera plus sur site et c'est un grand changement pour l'organisation. Nous avons été invités sur le site de LCL Bruxelles-Nord (Diegem) pour découvrir, dans le détail, comment cela se passe en pratique, par exemple en termes de protection contre l'incendie, la sécurité des périmètres et de vidéosurveillance. Au-delà de cela, il a aussi été beaucoup question des procédures utilisées. »

« L'emplacement était également un aspect important pour nous. Pour une entreprise comme Black Tiger Belgium, il faut être disponible en permanence. Il faut donc réduire autant que possible les risques qui peuvent provoquer des temps d'arrêt. L'électricité en est un aspect fondamental. Le site de Diegem est situé à la frontière de deux réseaux électriques, de deux points de distribution de l'approvisionnement en électricité, à savoir le réseau de l'aéroport de Zaventem et le réseau de Diegem. L'un dans l'autre, chez LCL tout est prévu au moins en double. »

Un avenir prospère
Chistophe De Brabanter garde le souvenir d'une collaboration positive. « Nous avons pu atteindre chacun de nos objectifs. Nous voulions une certification au niveau de celle de l'ancien centre de données et c'est désormais chose faite. Nous disposons également de la stabilité souhaitée en termes d'infrastructure. Somme toute, la période depuis la mise en service jusqu'à aujourd'hui s'est déroulée sans anicroche. »

« La communication est très proactive et les délais sont respectés ; à aucun moment je ne peux dire qu'il se passe quelque chose dont je ne suis pas tenu au courant. Et cela procure une grande tranquillité d'esprit. »

Chistophe De Brabanter envisage également une coopération fructueuse avec LCL à l'avenir. « Comme toute entreprise, nous désirons nous développer. En ce qui concerne les solutions de secours, c'est-à-dire le fait de ne pas tout stocker dans un seul centre de données mais sur plusieurs sites, LCL est un partenaire de choix. De même que pour le portefeuille de connectivité et les connexions entre centres de données : je suis convaincu que nous avons trouvé en LCL le partenaire idéal. »