Il y a quelques jours, une ligne de fibre optique a été endommagée à Zaventem, près de Bruxelles.

Les dégâts étaient à proximité de l'un de nos centres de données. Cela n’avait rien à voir avec nous, nous n’étions pas infectés.

Mais quand la nouvelle a été annoncée, la presse nous a encore appelés.

En parlant à mes collègues d’autres centres de données du monde entier, au sein de l’Association européenne des centres de données, il semble que ce soit le cas partout.

Nous avons trois centres de données situés de part et d’autre des grandes villes belges. Nous investissons des millions de dollars dans la modernisation continue de notre infrastructure, de notre technologie, de notre sécurité et de nos autres installations. Nous avons 39 opérateurs offrant des connexions dans nos centres de données. Chaque connexion par fibre optique entre dans nos bâtiments par deux entrées et nous disposons même de deux salles de réunion, afin de nous assurer que tous les problèmes potentiels du centre de données sont pris en compte.

Pourquoi n’est-il pas surprenant que nous soyons constamment au rendez-vous, mais que, lorsqu'un opérateur a un problème - indépendamment de nous -, le centre de données bénéficie de la mauvaise couverture?

Nous fournissons l'infrastructure de l'économie numérique. Si nous, les centres de données, allions en grève, les boutiques en ligne et les entreprises du monde entier seraient dans l'impasse. Pas de connexion internet, pas de cloud fourni, pas d'hébergement sans nous.

Je suggère que nous installions une journée nationale du centre de données. Une journée au cours de laquelle nous célébrons le fait que les centres de données servent leurs clients 24 heures sur 24. Avec pas moins d'une fraction de seconde d'un échec quelconque, des mois et des années…

Pouvons-nous avoir un peu de positivité et de reconnaissance, s'il vous plaît?

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