LCL Data Centers organise le 24/04/2024 les Media Inspiration Sessions, un événement annuel en collaboration avec MediaNet Vlaanderen. Avec du neuf sur la forme cette année : l'enregistrement exclusif d'un talkshow inspirant, suivi d'un événement de networking original. Le sujet ? Media in transition: a battle for talent and audience. Un débat à ne pas manquer, réservez donc ici votre place au premier rang ! D'ici là, Robert van Beurden (LCL Data Centers) et Jonathan Van De Velde (MediaNet Vlaanderen) vous expliquent en exclusivité pourquoi vous devez absolument y assister.

Ce n'est pas la première édition des Media Inspiration Sessions : comment l'idée est-elle née ?

Robert : L'idée existait déjà à mes débuts chez LCL, mais c'était compliqué d'entrer en rapport avec les bons acteurs des médias et de les motiver à participer ; il nous fallait un partenaire connu et neutre dans le secteur. Cette synergie, c'est avec MediaNet Vlaanderen que nous l'avons trouvée. C'est la somme de nos réseaux et de nos connaissances qui font la force de cet événement : nous connaissons bien le réseau et savons à qui nous adresser pour réunir les voix qu'il faut.

Est-il important pour le secteur des médias de se réunir et d'échanger ? Pourquoi ?

Robert : Ce besoin de se rassembler existe bel et bien. L'objectif est de renforcer le segment en Belgique, et nous pouvons parfaitement faciliter le débat sur ce qui est nécessaire pour y parvenir avec MediaNet Vlaanderen. Mais nous ne nous limitons pas à la Belgique, car la concurrence se situe en Europe et sur les autres continents, qui comptent évidemment de nombreux acteurs de poids. Mettre la Belgique sur la carte des médias, tel est notre but.

Le thème de cette année est « Media in transition: a battle for talent and audience » : pourquoi est-ce un défi aussi crucial ?

Jonathan : En grande partie parce qu'il existe chez nous de nombreux jeunes professionnels des médias. Les formations en production de contenu et en technologie proposées en Belgique sont très réputées ; c'est un grand avantage, mais c'est aussi là même que le défi réside : l'existence d'un tel vivier n'échappe pas aux pays étrangers, d'où une fuite des cerveaux qui touche certains profils très recherchés. La façon dont nous regardons et produisons les médias aujourd'hui est fondamentalement différente de ce qu'elle était il y a cinq ans à peine. Les plateformes sont différentes, le timing est différent, le storytelling est bien plus compact, ... Le secteur est en transition : il existe encore de nombreuses possibilités de faire correspondre au mieux ces jeunes talents aux besoins de l'écosystème. Et puis, l'écosystème des médias évolue à une cadence telle que les compétences et l'expertise des gens du métier évoluent également en permanence. Il peut donc être compliqué de trouver les talents capables de traduire ces nouveaux besoins et possibilités en un processus médiatique créatif.

Robert van Beurden (LCL Data Centers)
Robert van Beurden (LCL Data Centers)
Jonathan Van de Velde (MediaNet Vlaanderen)
Jonathan Van de Velde (MediaNet Vlaanderen)

Le problème n'est donc pas un manque de talents, mais la difficulté de les retenir ?

Robert : Le secteur des médias doit montrer qu'il est attractif de travailler en Belgique, que beaucoup de choses sont possibles. Les médias devront alors s'exprimer différemment et ne plus se contenter de dire « voilà, c'était l'info, bonsoir ». C'est une interaction, non seulement sur le plan de la technologie, mais aussi sur celui de l'information et du récit qu'elle présente.

Jonathan : Exactement, le paysage est également devenu très fragmenté, d'où un certain besoin de structure, de clarté et de transparence. Personne n'aurait prédit il y a quelques années que les TikTokkers ou les vidéastes sur Youtube produiraient du contenu, qui se superposerait parfois à l'actualité, et qu'on les écouterait. L'ensemble du processus derrière cela offre une multitude de nouvelles possibilités, dont beaucoup reste encore à exploiter. L'IA est mentionnée de temps à autre, comme dans le cas de ChatGPT. Ce n'est évidemment pas la seule technologie, mais c'est un exemple de la façon dont un jeune créateur de contenu peut commencer à utiliser sa propre créativité aujourd'hui pour débloquer des possibilités quasi-infinies, et c'est également parfaitement possible en collaboration avec l'écosystème médiatique flamand.

Est-ce là que les batailles pour le talent et l'audience convergent ? L'une doit-elle suivre l'autre ?

Jonathan : C'est l'histoire de l’œuf et de la poule. Les deux se complètent très bien.

Sont-ils déjà très présents dans le secteur, ou faut-il plus d'attention ?

Jonathan : Les deux mon capitaine : il s'agit de construire et d'ouvrir de nouvelles possibilités, tout en préservant ce qui a été construit.

Robert : On peut faire beaucoup avec la technologie, mais c'est aussi une question de contenu. On peut apporter quelque chose de technologiquement réussi, mais pour raconter quoi ? C’est aussi là que j’y vois une autre interaction.

Il n'y a probablement pas non plus de réponse toute faite à l'heure actuelle ?

Jonathan : Non, et d'ailleurs ce ne serait pas aussi stimulant si c'était le cas, bien sûr.

Robert : C'est la formule idéale pour un débat très nuancé, qui éclaire le thème sous tous les angles, modéré par Francesca Vanthielen. Nous recherchons un équilibre dans les échanges, il est normal d'avoir des divergences d'opinion ou des points de vue différents, mais une conversation doit être possible. Et celle-ci ne doit pas non plus forcément aboutir à une conclusion tranchée : les gens devraient être capables de penser et se faire une opinion donnée par eux-mêmes.

Un avant-goût pour nos lecteurs ?

Jonathan : Nous ne nous contenterons pas de nous réunir avec les entreprises de médias, nous regarderons aussi du côté des divertissements, les deux se chevauchent de plus en plus aujourd'hui.

Robert : médias, divertissement, gaming, on ne peut plus les envisager isolément. Ce serait formidable si les jeunes pouvaient créer de nouveaux contenus en s'appuyant sur l'infrastructure et les médias existants, non ? C'est en réunissant les jeunes et les moins jeunes que l'on obtient les meilleurs résultats, c'est la combinaison parfaite.

Pourquoi faudra-t-il être de la partie le 24/04 ?

Jonathan : Ce sera un débat très ouvert, où de nombreuses voix différentes s'exprimeront sur la manière dont elles voient cette évolution. Les participants suivront le débat en exclusivité puis pourront y ajouter leur propre voix lors de l'événement de networking.

Robert : Ce ne sera pas un débat lourd, mais plein d'énergie positive, qui donnera à chacun de nouvelles idées, un verre à la main !

Inscrivez-vous ici pour cette édition des Media Inspiration Sessions de LCL.

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